15 mars 2020
volets fermés, fenêtres ouvertes
Traversé de courants d’air
j’aimerais être le bois tendre des volets
celui qui garde le parfums des azalées
mêlé au sel marin, à la fraîcheur des alpages
d’un côté
j’aimerais être le bois ferme des volets
celui qui garde le parfum du noir qui fait nuit
des rires entremêlés de soutien-gorges
de miel tremblant, de désirs à peine contes nus
A dix sept ans
de l’autre côté...
Sortir des courants d’air
d’un opéra des courants d’airs
trembler de joie brûlante innocente et sans nom
Mouru au mystère du monde à la fausse inquiétude
aux mots princiers mais mal sapés -cœurs des hommes ignorants de leur beauté
ingénue
sentir l’odeur contenue de sa peau contigüe et la jouissance continue du rire fou
A volets fermés
à fenêtres ouvertes
tout entrera
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