7 février 2020
Un jardin
Tu peux bien te foutre à poil
Ou te mettre à nu
Sans craintes, c’est certain
Sans retenue.
On s’excuserait d’être soi
Avec d’autres peut-être
Mais pas entre nous.
J’irai planter des roses dans ton jardin
Des graines de mimosa
Et un pommier
J’apprécie l’homme et son intérieur, son doux foutoir.
Nous sommes deux patraques, capharnaüm illuminé
Serions-nous l’un pour l’autre ce vieux mur ensoleillé au fond du verger auquel s’adosser?
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