3 avril 2020
Écriture automatique
Les heures froides, les vides déments de mon sang impatient. Je suis soluble à n’en plus finir, alors je mentirai. Je me cache sous mon pull, sous mon clou.
Mon épitaphe: ci-gît une vie qui n’en a pas eu le temps.
Je passe mon temps à me brider, à rester bien éduquée, quand j’ai envie de frapper. Alors je me cloisonne, parce que ma vie est faite de clous, de bruits, de vide.
J’ai envie de pleurer, il faudra toujours que je verrouille, je suis fatiguée.
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